We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Les Courants Forts

by Iris & Arm

supported by
Laurent Memmi
Laurent Memmi thumbnail
Laurent Memmi A french duet of highly poetic rappers doing a unique combination on a long play. Definitely a classic for many people. Favorite track: Case Départ.
/
  • Streaming + Download

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    Purchasable with gift card

      €8 EUR  or more

     

  • Full Digital Discography

    Get all 33 LZO Records releases available on Bandcamp and save 60%.

    Includes unlimited streaming via the free Bandcamp app, plus high-quality downloads of Spare Time EP, My Mind Travels Far, Drago, Abissama, Le Jeu Du Pendu (The Instrumentals), Seuls EP, Music Saves My Life Everyday, Teasers & Samplers, and 25 more. , and , .

    Purchasable with gift card

      €48 EUR or more (60% OFF)

     

  • Limited Edition CD + 7" Vinyl
    Record/Vinyl + Digital Album

    Tracklisting CD

    01 Minuit pile (Arm, Iris / My dog is gay)
    02 Il y a (Arm, Iris / Le parasite)
    03 Le lièvre (Iris / Robert le Magnifique)
    04 Plus j'approche (Arm / Arm)
    05 Initiale, masque, étincelle (Iris, Arm / Pan@point)
    06 Et pourtant (Iris, Arm / Le parasite)
    07 Les temps perdus (Iris / Boulo)
    08 Les courants forts (Arm, Iris / Le Kidd)
    09 Goutte d'eau (Iris / Arm
    10 Case départ (Arm, Iris / My dog is gay)



    Tracklisting 45T

    Face A : "Plus j'approche" (45t edit) (Arm / Arm)
    Face B : "Goutte d'eau" (Iris / Arm)

    Includes unlimited streaming of Les Courants Forts via the free Bandcamp app, plus high-quality download in MP3, FLAC and more.
    ... more

    Sold Out

1.
Minuit Pile 03:05
Pas mal de monde à bousculer Excusez l’importun C’est qu’on m’appelle et qu’il en reste à galoper Zéro piécette, alors à pattes, opé Sur la sellette quotidienne, et ses trottoirs à talonner M’époumoner dans les couloirs réservés des rares bus Que les toutes dernières forces viennent alpaguer Sont décomptées quarante minutes précises Pour bastonner les kilomètres Avant que 0h n’expire Je remonte une interminable file A contre-courant des caisses immobiles dans les vapeurs d’azote Les regards sont plus que froids dans les pare-brises Pour les humeurs y’a FIP et des crooners dans les tuners Le bruit du temps froisse les tympans Allez croise les doigts, va, pour ces instants-là qu’on s’les invente La corde est raide, le salut bientôt hors limite Ne rumine pas inutilement les secondes mortes Soupirer n’accroîtra pas tes chances Séance tenante, courir pour oublier les conséquences Faut qu’j’arrive avant minuit pile Minuit pile…un goût d’abîme à l’autre bout de la ville J’avale les mètres et les couleurs, j’dévale des périmètres Autant d’aires d’épais rimmel, ça en fait des couleuvres et des douleurs J’avale les mètres et les couleuvres, ça en fait des couleurs et des douleurs… Le réveil est brutal, les éléments ont choisi leur camp Mais on ne canalise pas les électrons libres Et j’me dois de lire entre les lignes droites Soit: en un éclair, j’révise l’itinéraire La traversée du parc, à elle seule m’a déjà pris 6 minutes Et y’a c’putain d’point d’côté qui m’diminue Au débotté, je rêve d’une solus qui sauve l’individu “Hep, taxi !”, comme dans les séries nulles Mais rien autour, à part la nuit noire et son concert de tâches Un car de touristes et sa fanfare de flash Qui s’emparent de chaque temps mort Et impriment un faux rythme en rognant l’euphorie L’esplanade est vaste, et j’escalade tous les fronts J’hésite encore, allez vas-y teste par là Dernier quart d’heure avant les douze coups Les douces vapeurs des dernières minutes pèsent lourd La route est dégagée, l'essoufflement brutal Et d'un pas décidé, j'accélère le bal Sans boussole, la chaussée perd le nord Tenace dans l'avancée, bolide accentuant l'effort La course à la course, l’heure fixe à la proue Vitesse payée chère, grand prix qu’on approuve J’y suis apparemment pas seul La nuit a pris du souffle à plus d’un fou sur sa route Où va-t-on, où se perdent nos pas ? A terme, on penchera tous vers l'autre part Jusqu'à la fin du décompte initial Au pire, mettons perdus Quelle différence faire ?
2.
Il Y A 04:31
Il y a les éléments Ces douces histoires qu’on laisse flotter Effrontées, puisqu’ici depuis la première note Il y a des battements, du coeur à la caisse claire Sur des grands rêves, de petits craquements Il y a ce qu’on vit, dedans, et hors ce qu’on dit Des placements d’envergure, de conflits Frapper les instants, narguer les crises Que ces instances blindées et intouchables infligent Tous veulent scintiller, ne pas grandir seuls Pour oublier leurs places, bâtir comme ils peuvent On n’oubliera pas ceux qui ont perdu le fil Un peu derrière, que ralentit la peur du vide Les nouvelles têtes n’attendent plus Et crachent sur le temps, demandent bien plus Qu’un point d’ancrage Il y a tout le reste et d’autres faces bien plus fortes Qu’on n’enterre pas dans l’isoloir Il y a les obstacles, les fréquences qui gênent Le mépris d’autres faces pour qui cède Des vagues aux lettres d’or, de belles phrases En berne, belle place, et quoi d’autre encore ? Il y a des failles, de la place pour tous Ou presque… de la casse Bref Le coeur a ses limites, qu’il aménage Et qu’on défend sur l’air d’en faire trop A compter les dommages Il y a la puissance d’une file dans l’attente Qui répondra pour d’autres Qui finira perdante Les camps s’affrontent, les lois, les mélodies Des fois tout part, tout s’oublie Il y nos actes, nos vies, nos raps Aussi qui s’y mettent… Ou quand les colères frappent Mieux vaut tard que… Et rien ne sert de… Il y a forcément plus que tout ce que vous croyez voir ou lire Entre les signes et les pavés Caustiques histoires D’élans de braves ou barges types à la griffe pure ou débraillée Et par principe au centre des dires tout ce que vous broyez Et oui ça parait con, pardon Nos thèmes ont leur pareil : A ressasser vos maladresses le temps vous paraît long La seule réponse au mépris fut le bruit… Les marches silencieuses n’ont pas porté leurs fruits On l’a vu venir de loin, punir témoins Mentir sur marges et marchandises Est-ce que tu vois… ? avec qui l’on traite et qui l’on traîne à terre… En rajouter n’est pas bien nécessaire Une montagne est franchie, quelle est la marche à suivre Les démarches élastiques finiront par parler Il y aura forcément des suites… Des réveils qui font mal semblables à des lendemains de cuite
3.
Le Lièvre 02:51
Une fumée blanche dans son sillage Mise en route spectaculaire et sans enfantillage D’office l’emprise est sur l’instant quasi tentaculaire Mais le lièvre n'est pas sur ses gardes Il gagne une minute, il en perd deux... Rien ne sert de... Maxime prise très au sérieux Rien ne sert de... Rien ne sert de... Maxime prise très au sérieux Pour plus d'honneur et moins d'humilité Le lièvre ambitieux s'entiche d'handicaps Il en oublie marges et sécurités pour pas déchanter s’il dérape Le lièvre joue avec le feu qui l'entoure Ambiance à couper au sécateur Le lièvre fait fi des risques qu'il encoure Il se fiche des trains de sénateurs Rien ne sert de... Rien ne sert de... Maxime prise très au sérieux Le lièvre soudain flaire le danger Sort le grand jeu, redémarre au quart de tour Il engloutit prairies et collines, fort de l’enjeu Prêt à en découdre L’adversaire en point de mire Loin, trop loin, pas d’issue de secours Fin du parcours, le lièvre accélère Essoufflé, perd haleine et décélère... Le lièvre n'accepte pas le sort Il s'étonne et chute avec ses torts Le lièvre lutte avec ses armes et s'endort... Ses lauriers: ses larmes... Rien ne sert de... Maxime prise très au sérieux
4.
Plus j’approche, plus les idées se taisent Et puis se pensent seulement, depuis J’ai voulu moins d’ombre, allongé Serein, je l’ai dit, pas prié mais presque Plus j’approche, plus les voix se ressemblent Plus toutes celles qu’on n’entend plus J’avance et plus les yeux ne cernent plus rien d’autre qu’eux Souvent c’est le souffle qu’on perd Qu’on trouve en écrivant ou dans l’aérosol La nuit sait qu’on ne fait rien sans l’entendre Sans fracas ni détente Plus j’approche, plus je doute Et pourtant, et preuves à l’appui, plus j’écoute Plus j’en aligne, moins j’en dis, non Plus j’affine, moins les titres en disent long Les écrire me portent et m’enflamment Quand les décrire font retomber l’espace Plus j’ai d’as, moins je mise Et que les tours passent, se perdre, et tenir Plus j’approche, moins les cris sont forts Mais tout en sourdine, plus j’en porte Tout au plus vite, plus de tout, donne, donne Encore plus de vide Plus j’en place, moins j’espère Et plus j’entasse, moins les rimes se laissent faire Plus on tient, plus on s’attarde à ne rien dire Reflexe d’où l’on vient On a misé sur des changements discrets Ceux qui percent et naissent petits Pour vaincre Plus on s’écarte, plus les mains se tendent Plus on file, plus on perd à les prendre Partis pour réunir le verbe et sa trempe Le bras, la rétine ou la langue Plus d’envers et de pages de tout Et moins de doute dans le moi/je Faudra recoudre l’ombre: on a finit par s’y fondre et s’oublier Plus ça dure, plus les bruits martèlent Et s’engagent à détruire à l’usure C’est maintenant, que les humeurs changent Et bien plus que ces meneurs le pensent Tu vois les rouages, d’abord le cri, enfin ces gestes Qui ne leurrent plus personne Plus j’approche, plus cette ville est bruyante Plus le silence me manque Bien plus que quelques phases, presque lasses Qu’on laisse encore vivre et souffler Et qu’à la place, des plus et des plus Que plus rien ne vient contrer Plus j’approche, plus les voix se ressemblent Plus toutes celles qu’on n’entend plus
5.
Si le devoir t’appelle, remue ciel et terre Combi ôtée du cintre en un éclair Vive les excès que la raison tolère J’épelle : grand « I » cousu sur mon blouson polaire Gaz et ganté été comme hiver Dégaine : casque chromé sur le capillaire Micro super héros, enseigne incognito dans les artères Reflet des villes dans la visière Dehors le vent a glacé les ruelles Cruels rassemblements d’ passants et leurs écuelles Griffures, gerçures de vies tracées presque effacées Rituels de gueules cassées répandus comme une traînée de poudre Imposant le pire, la trêve, le vide au cœur des foules Au grand jour les cas s’étalent Avalanches de files indiennes et silences de cathédrale Des zig, des zag les forces décuplent Dans l’ sillon des pas des noctambules Le torchon brûle Un max de flotte a coulé sous les ponts Paroles et paroles en ligne de compte Bah manque de bol Et conséquence directe : fortes têtes sortent des gonds Laissent des forces inertes Moi j’quitte cette ville obscure sans freiner Admirer les lumières d’Omertas soignées Future proche assigné aux feux d’artifice D’activistes amers par poignées Patience : maître mot La vigilance à chaque geste Porté, à chaque mot Nos noms n’apparaissent pas Initiale, masque, étincelle Que chaque action déploie Les bouches se taisent devant l’ordre Etabli, et d’ici naissent ceux qui l’effaceront Demain du neuf, sur les gravats Et sur les bombes le sang des silences cavale Quoi de neuf dans les foyers qu’on alite Du rêve et du reste en plusieurs fois sans frais J’vise cette ville obscure sans pitié Futur proche assigné au chaos pur Nos noms n’apparaissent pas Initiale, masque, étincelle Que chaque action déploie Vengeance oblige Surveillez mieux Et devinez la prochaine mise à feu Alors on cherche la manière, la route et peut-être Trouver celle qui désarme et panique Mais pas dupes… l’effort a ses limites Un pavé dans une marre de granit Les temps sont coriaces On était prévenus Mais quand bien même on attendait la chute Tout a merdé, tout a fondu Des théories altérant l’individu
6.
Et Pourtant 04:54
Les places sont chères Dépassés les petits perdent les guerres Déplacés avancent et tirent la jambe Celui qui passe, commande Rythmes effrénés, élans brisés, vies qui tanguent Lèvres pincées, rubans adhésifs Silences en or massif mauvais pour l’organisme Ils marcheront sur les terres, arracheront des têtes Les décrets tardifs n’épongeront pas les dettes Combien d’raisons d’Etat qu’nos raisons ignorent Machette ou Kalash aux battements des tambours Et pour tous ceux qui par chance gémissent encore Et encore… C’est bâton dans la roue de secours Seul but rompre l’allure, sombre est l’azur Longue est la lutte contre nature L’univers c’est sûr on y perd nos plumes, nos airs Et nos vues solitaires nocturnes On ne compte plus les canailles sur les champs d’ bataille Les femmes et les enfants d’abord… dans les tenailles Terreurs – nés d’ démences dévastent, crient, pestent Prier presque pour crever en avance On déforme les miroirs ne croyez Ni vos yeux, ni les cieux, ni les disques durs… Ni les postures toutes ailes déployées Des bandits d’ grand chemin briguant l’investiture « Détruis ma flotte Au tournant, j’ détruis ton continent » Tout pour le tout coup pour poudre Et pourtant malgré les chocs imminents, les antécédents… Tout à radier rien à résoudre Ils ont ouvert le feu depuis des lustres Affiné leur jeu Pour que tombent ceux qu’ils débusquent Se jouent des peuples, toujours le verbe au front L’Histoire ne se construit-elle pas sur ses pertes, au fond ? On a des mondes que des mondes séparent Et des visions d’ailleurs qu’écrasent d’immenses écrans Y’a ces valeurs dont on parle tant, et pour la forme Lorsqu’ autour y’a ces balles qui perforent Le temps n’y fera rien, « de passage » on t’a dit Quand les cieux s’activent à emporter les siens La roue ne tourne plus Que pour les mêmes places Et les mêmes classes sur des terrains trop chers Qui veut son trône ? Patientez, affûtez vos langues Et que ceux d’en face joignent leurs paumes Les mains d’acier broient du peuple à la carte Vipères gradées, hautes sphères, combines étouffées Place aux gâchettes pour une once de pouvoir en plus Ecarte les têtes et les remords de ton répertoire D’ici, la paix se lit dans d’autres pages Des crédits, des geôles et des palais qu’on encadre Vu des palaces, les pions sont minuscules De petites mains cherchant la faille jusqu’au crépuscule Evidemment des pages s’écrivent et se tournent Evitant les compromis pour la poudre Ici c’est l’accroche, larmes à l’œil Parce qu’eux l’ont au poing et la passe à gauche L’heure est l’ordre, à la conquête Au commandement des astres à la baguette
7.
Leurs cas perdurent et m’enferment sévère L’encéphalo sature : j’ mesure et tempère Instinct trompeur altère le jugement J’ rate le coche, manque de m’étaler durement Je m’ cantonne au minimum, aux évidences Et j’abandonne à la vie mes meilleures défenses Tant j’ laisse échapper et ce sans circonstances Ces bouts d’instant qui font la différence Mais la chasse est ouverte chacun son étau J’vais d’ découverte en découverte Et c’en est trop Il est grand temps… et c’est pas rien d’le dire D’leur faire payer comptant Qu’ils s’amusent à m’engloutir n’a rien d’étonnant Et l’inverse serait même surprenant Va savoir comment loin d’aboutir J’en laisse crever des moments sans trouver les tenants J’en ai fait des tests… bien décevants Accepté l’attente, pris les devants Des dizaines de piges qu’ils filent entre mes mains Et j’ regarde passer les trains Mais j’en ferai des bornes c’est décidé sans rire J’les aurai leur futur est dessiné Les plans d’actions bien au chaud, confinés Les preuves de mon forfait censurées, calcinées Un sens à l’histoire, motivé par les centaines De chances de victoire sûres et certaines Une traque obstinée opérée dans la cervelle Sur terre, mer, dans les airs même Les temps perdus… Tous t’enterrent la cause est entendue Pendule et ponts suspendus Nier, laisser faire en rien les restitue Volontaire exemplaire Sauver les interludes, braver les interdits Tout est permis Mais pour les rattraper, peine elle aussi perdue… Les discours j’en ai cure, ils m’écoeurent Et m’ sentir floué m’ sort par les narines J’parie qu’ quoi qu’il arrive j ’paierai l’ prix fort je sais Alors qu’on m’ sorte pas les tarifs Vous comprendrez qu’ j’attende pas mille séquelles et pire Pour en faire une affaire personnelle Des fragments d’heure, tous disposés prêts à m’en faire voir C’est entre eux et moi… point barre J’me raccroche aux moindres indices laissés par mes cibles A tout c’ qui s’ rapproche d’une preuve tangible Invisible et prévisible dans la même balance Pourquoi s’écarter des effets d’annonce ? « J’en tiens un, j’ touche au but, j’ le sens » Tu parles ! T’as pris l’anodin pour un foutu graal Accélérateurs, carburant principal Faiseurs de mots justes et lettres capitales Eux, en qui vivent mes plus belles trouvailles, gît mon hit parade Ont rasé mes murs fades et largué les amarres Les temps perdus… Tous t’enterrent la cause est entendue Pendule et ponts suspendus Nier, laisser faire en rien les restitue Volontaire exemplaire Sauver les interludes, braver les interdits Tout est permis Mais pour les rattraper, peine elle aussi perdue…
8.
Dans les courants forts, on sème comme on peut dans les espaces Ils craignent quoi ? Parler par peur de manquer de place On ne fait que chuter et d’un trait lissé l’allure reprend Comme croire que la course est maîtrisée Les prises se fondent et s’ajoutent à nos victoires Histoire d’envoyer la prose à la fronde Et qu’on rate le coche ou qu’on froisse nos proches On a toujours une mesure dans la poche Quantisé à la croche, voici l’ultime verset Des festins, brèches de faits dans les averses Et puis l’apport même infime nous appartient Retient la ville, ses démons, ses rires et ses baratins Pouvoir dire et pister les zones creuses, des prises Tristes d’aspect, de causes neutres Ne regarde pas, ne retiens rien Jusqu’à la toute fin, ni brassard ni témoin Dormez tranquille, fermez portes et fenêtres Fermez les yeux aussi et merci pour tout Vous ne souffrirez d’aucune incidence future Dans ces turbulences on a tranché pour vous Sens-tu la tourmente sans commune mesure ? Les eaux dorment… les réseaux mentent à tout rompre Ce sont des réponses aux monstres fondements Qui tout bonnement se défendent de tout manquement Les vents se lèvent laissant l’histoire en l’état insufflant leur nectar dans les tuiles Et l’espoir des villes… Balayé d’hectares en hectares et pire dans les gestes qui suivent Sens-tu la distance ? L’insistance ?! Combien sans assistance défient l’offense accrochés aux branches Et s’épanchent pour décrire lentement… Tout un monde après retardement Pointer du doigt l’étoile Dix fois toucher l’ toit du monde et passer au travers Dans les courants forts qu’il tombe des cordes Ou qu’émergent des cornes sous nos pieds Dans les courants forts, poussés hors des sillons, mort des signaux… Dessinons ! Des morceaux d’or, de perles rares Dévorent la vie, son tourbillon Le thème en boucle, on arpente sans broncher L’envers de l’instant, de grincements de portes Avancer d’une case nos chants, par étapes mais pressé D’atteindre et d’entendre ce qui frappe fort Entends-tu nos pages, nos codes, nos sorts, nos regards Bien curieux sous l’écorce Plein de cette clinquante énergie, plié mais serein Sous vingt sept printemps On ne se laisse pas porter On laisse tout au hasard et par l’art escortés On calcule peu, mal quand on essaye Et que reculent ceux que nos phases interpellent Au centre, entre les reptiles et les fauves Le sang qui bout, la tête glacée, à qui l’on destine De fausses routes que l’on ne comptera plus Et puis l’étrange vue d’une plume alerte à l’instru Pointer du doigt l’étoile Dix fois toucher l’ toit du monde et passer au travers Dans les courants forts qu’il tombe des cordes Ou qu’émergent des cornes sous nos pieds Dans les courants forts on arpente sans broncher L’envers de l’instant, de grincements de portes Avancer d’une case nos chants, par étapes mais pressé D’atteindre et d’entendre ce qui frappe fort
9.
Goutte D'eau 02:21
Le réveil a sonné… un peu trop tôt Des bribes de rêve encore aux coins du lit Feuilleter l’album, chercher l’embellie Changer la donne, la topographie Levé… un peu trop vite, Tête et bord de fenêtre c’est de la dynamite Gestes gauches, garder son flegme Toujours à pester sur le monde et les autres en tête La douche a coulé… un peu trop chaude Le cumul d’accrocs en dit long sur la journée J’attendais déjà plus qu’une chose : en terminer Que l’apéro s’ prolonge et payer ma tournée Un peu trop tôt… Un peu trop vite… Un peu trop vite… Un peu trop chaude… Un peu trop tôt… Un peu trop vite… Un peu trop vite… J’ai claqué la porte… un peu trop speed Pas d’clé, burlesque, goût acide On refait pas l’histoire, se ressaisir Broyer du noir on verra ça plus tard J’ai raté une marche… un peu plus courte que les autres Chute à vingt centimes Rattrapage digne à garder dans les mémoires Puissante montée d’adrénaline et coup d’ sang Putain… j’ai démarré… un peu trop vite Accéléré, éclaté les vitres Blessures profondes… et définitives… Rude journée …. Un peu trop tôt… Un peu trop vite… Un peu trop vite… Un peu trop speed… Un peu trop vite… Un peu trop tôt… Un peu trop chaude…
10.
Case Départ 03:08
Retour à la case départ Retour aux sources, au souffle, au détail Une pause à l’aventure, mais pas A tous ces rythmes obscurs et braves Retour à la case départ Boucle fermée Le jour se lève un peu tard Retour au calme, retour aux marques On repartira quand même juste pour voir Des pas, des mines mouillées sous les rebords des toits Des nuques et des godasses humides Des allées pâles illuminent les poussières Des bouts d’ ciel dégoulinant des gouttières Retour à la case départ Calme à la base Grimace et climat : la rage qui m’en sépare Le ressentiment s’empare des cartes Dès lors, retour à la case départ Des pas, des mines mouillées sous les rebords des toits Des nuques et des godasses humides Des allées pâles illuminent les poussières Des bouts d’ ciel dégoulinant des gouttières Retour à la case départ Retour aux sources, au souffle, au détail Une pause à l’aventure, mais pas A tous ces rythmes obscurs et braves Retour à la case départ Calme à la base Grimace et climat : la rage qui m’en sépare Le ressentiment s’empare des cartes Dès lors, retour à la case départ Retour à la case départ Boucle fermée Le jour se lève un peu tard Retour au calme, retour aux marques On repartira quand même juste pour voir

about

Ce qu'en dit la presse

“Il n’y a pas de refuge, mais pas de route non plus, encore moins de guide. Juste des courants forts, des inclinations puissantes avec lesquelles on s’arrange. Et toujours ce son lourd.” Les inRocks

“Un premier tour de chauffe réussi, vous l’aurez compris, et que je ne saurais trop vous recommander.” Zyva

“Et grâce à cela, on tient sûrement avec Les Courants Forts l’un des plus beaux disques de 2010. Pas le meilleur, pas le plus impressionnant, pas le plus dingue. Mais l’un des plus beaux, sans hésitation.”Les chroniques automatiques

“Au rang de l’excellence, on trouve ainsi l’ouverture “Minuit Pile”, “Et Pourtant”, “Les Courants Forts”, autant de titres représentatifs de ce que la fusion des multiples éléments regroupés ici peut proposer de mieux.” Mowno

“Le label LZO propose l’objet dans un superbe ensemble CD+45T : voilà de quoi (se) faire un chouette cadeau!” Toujours un coup d'avance !

credits

released November 6, 2010

Produced by Arm - My Dog Is gay - Le Parasite - Robert Le Magnifique - Boulo - LeKidd - Pan@Point

license

all rights reserved

tags

about

LZO Records Paris, France

French record label We ship worldwide

contact / help

Contact LZO Records

Streaming and
Download help

Shipping and returns

Redeem code

Report this album or account

LZO Records recommends:

If you like Les Courants Forts, you may also like: